Dévoilement de la direction générale du Fonds de finance sociale CAP Finance

Montréal, le 31 août 2023– C’est avec enthousiasme que le conseil d’administration du Fonds de finance sociale CAP Finance (Fonds) annonce la nomination de Bernard Ndour au poste de directeur général. Sa grande expertise et sa vision d’ensemble de la finance sociale sauront porter les ambitions du Fonds.

« Le Fonds, dont l’objectif est d’atteindre un maximum d’impacts positifs sur les communautés en passant par le renforcement de notre écosystème de la finance sociale, sera grandement servi par la richesse des connaissances de Bernard Ndour en gestion de fonds ainsi que par sa compréhension des enjeux d’accès au financement et des besoins des entreprises.  Sa longue feuille de route en investissement d’impact et en finance durable lui permettra de mener à bien les stratégies d’investissement du Fonds basées sur les notions d’inclusivité et d’impact social. » Nathalie Villemure, présidente du Fonds de finance sociale CAP Finance 

Le conseil d’administration est convaincu que le leadership de Bernard Ndour, doublé de sa vaste expérience en développement stratégique et en développement des affaires, lui permettra de répondre à la volonté du Fonds d’enrichir l’offre de financement actuelle en incluant de nouveaux joueurs comme des existants. Il saura rejoindre autant des intermédiaires de finance sociale que des investisseurs privés qui partagent notre vision, celle de mettre le bien-être des populations au cœur de nos décisions afin d’optimiser l’impact social, environnemental et culturel.

« C’est avec la motivation d’aider à développer de nouveaux projets à fort impact que je commence ce nouveau rôle. Je suis parfaitement conscient du levier que représente le Fonds de finance sociale CAP Finance pour transformer et redéfinir le développement économique. En appuyant des solutions innovantes aux défis collectifs, nous pourrons favoriser la croissance durable d’organisations en économie sociale et à vocation sociale, en plus d’étendre leur portée auprès des populations mal desservies et des groupes en quête d’équité sociale. » Bernard Ndour, directeur général du Fonds de finance sociale CAP Finance

À propos du Fonds de finance sociale CAP Finance

Fonds de finance sociale CAP Finance est le gestionnaire sélectionné par Emploi et Développement social Canada pour déployer le fonds de finance sociale sur le territoire du Québec à l’issue de la stratégie d’innovation et de finance sociale.

Doté d’une capitalisation initiale de 90 M$, ce fonds a comme principale mission d’investir dans des intermédiaires financiers existants ou en émergence qui favorisent l’impact social et une plus grande équité sociale en intervenant auprès des populations peu ou mal desservies.

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90M$ pour le Fonds de finance sociale CAP Finance afin de soutenir l’économie sociale et d’impact au Québec

“Un investissement historique qui permettra aux communautés partout au Québec de s’émanciper tout en transformant le modèle de développement économique.” Réseau d’investissement social du Québec et la Fiducie du Chantier de l’économie sociale

Montréal, le 12 juin 2023 

Les membres de CAP Finance se réjouissent de l’investissement de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Karina Gould, de $90 millions — provenant du Fonds de Finance Sociale – afin de faire vivre des projets à fort impact issus d’entreprises d’économie sociale (organismes sans but lucratif et coopératives), d’organismes communautaires et d’entreprises privées à vocation sociale.

Projet porté jusqu’à présent par le Réseau d’investissement social du Québec et la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, la nomination de CAP Finance comme gestionnaire de fonds souligne l’expertise et la force de l’écosystème québécois de la finance solidaire. L’arrivée de ce fonds permettra d’accroître le soutien aux acteurs de terrain qui, au quotidien, cherchent des solutions innovantes aux défis collectifs.

Le Fonds de finance sociale CAP Finance vise à investir dans des intermédiaires de finance sociale (coopératives de crédit, fonds de prêts communautaires et fonds de capital-risque) qui favorisent une plus grande équité sociale en intervenant auprès des populations peu ou mal desservies. Ce fonds inclusif est aussi une opportunité de faire reconnaître davantage la contribution du secteur de l’économie sociale et l’impact des 11 200 entreprises qui le constituent.

Un fonds qui pourrait frôler les 300 millions de dollars d’ici quelques années

CAP Finance, un réseau d’organismes à but non lucratif et d’organisations financières investissant au Québec dans les secteurs de l’économie sociale et de la finance solidaire, estime que ce fonds attirera près de 200 M$ d’investissement supplémentaires au cours des cinq prochaines années de la part du secteur privé, de manière à assurer la croissance et la pérennité du marché de l’investissement social au Québec. Déjà, plusieurs organisations québécoises ont manifesté leur intérêt à contribuer au succès du Fonds de Finance Sociale de CAP Finance, notamment le Fonds de solidarité FTQ, la Caisse d’économie solidaire Desjardins et la Fondation Lucie et André Chagnon.

À l’approche du grand Sommet de l’économie sociale en 2025 – qui réunira le mouvement de l’économie sociale et les décideurs politiques au Québec –, ces investissements ambitieux démontrent l’expertise de l’écosystème québécois en économie sociale, tout en renforçant son rôle de modèle au Canada comme à l’international. Ce fonds servira à favoriser la croissance durable de diverses organisations à vocation sociale et à étendre leur portée auprès de populations mal desservies et des groupes en quête d’équité sociale.

CAP Finance se réjouit de cette reconnaissance par le gouvernement du Canada et s’engage à mettre en œuvre une gestion rigoureuse et transparente tout en contribuant à renforcer le tissu socio-économique de la province.

CITATIONS

« Le Fonds de finance sociale est un programme novateur et unique en son genre qui permet au gouvernement du Canada d’investir dans le marché dynamique de la finance sociale et d’appuyer sa croissance. En tant que seul gestionnaire du Fonds au Québec, Fonds de finance sociale – CAP Finance permettra d’élargir encore plus la forte économie sociale dont jouit la province depuis les années 1980. En investissant dans le Fonds, il donne aux investisseurs sociaux la marge de manœuvre nécessaire pour créer une économie plus prospère et inclusive qui conviendra à tous les Canadiens. J’ai hâte de voir l’incidence positive que le Fonds aura pour le Québec et son écosystème diversifié de finance sociale. »

 – Karina Gould, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.

« C’est avec une immense fierté que nous accueillons notre nomination en tant que gestionnaire du tant attendu Fonds de Finance Sociale. Ce fonds confirme l’importance de la finance sociale pour construire une croissance économique basée sur l’équité et la prospérité partagée. En tenant compte des spécificités de l’écosystème québécois, nous sommes déterminés à inclure des intermédiaires de finance sociale et des investisseurs qui accordent une grande valeur à l’impact dans leurs actions, afin de développer cet écosystème. » – Nathalie Villemure, présidente, Fonds de finance sociale CAP Finance et directrice générale du Réseau d’investissement social du Québec.

«En tant qu’intermédiaire financier qui investit dans des PME québécoises, Filaction est un fonds d’impact qui privilégie l’inclusion financière, l’économie sociale et le développement durable des territoires. Depuis 15 ans, Filaction s’investit dans l’accompagnement des entrepreneur.es faisant partie des groupes en quête d’équité car ils sont un moteur de croissance économique et de développement social du Québec. Grâce au Fonds de finance sociale, nous pourrons continuer à investir dans leurs projets et les accompagner dans leur croissance. »– Milder Villegas, directeur général de Filaction et président de CAP Finance

« À travers ses investissements axés sur la mission, la Fondation Lucie et André Chagnon soutient notamment le développement et la croissance de fonds intermédiaires en finance sociale. Nous croyons, en effet, que la finance sociale humanise et transforme les systèmes économiques, et qu’elle stimule l’expérimentation et l’innovation. C’est dans cet esprit que nous saluons la mise en place de ce nouveau fonds » – Patrice Boucher, vice-président, Placements, de la Fondation Lucie et André Chagnon

« Le Fonds de solidarité FTQ salue le geste fort posé par le gouvernement du Canada par la création du Fonds de finance sociale. Le soutien de l’économie sociale étant au cœur de la mission du Fonds, nous savons que cet investissement aura un impact considérable sur le développement des organismes à vocation sociale et bénéficiera à toute la communauté, tout en renforçant l’écosystème de la finance sociale québécoise  » – Saloua Benkhouy, Vice-présidente, Investissements – Services, Fonds de solidarité – FTQ

« Principale institution financière de l’économie sociale et solidaire au Québec, la Caisse d’économie solidaire Desjardins participe également à l’aventure de CAP Finance depuis ses débuts. Nous avons donc eu le privilège de participer activement à l’évolution de ce réseau unique qui se démarque autant par la diversité que par la complémentarité de ses acteurs qui ont toujours su se rassembler et faire corps pour répondre collectivement aux besoins des communautés en garantissant un modèle financier accessible, équitable et humain. L’annonce d’aujourd’hui témoigne de la confiance et de la reconnaissance du gouvernement fédéral  envers notre réseau et le nouveau fonds de finance sociale est une excellente nouvelle pour toutes les communautés québécoises en quête d’équité. » Martin-Pierre Nombré, directeur au développement stratégique, Caisse d’économie solidaire Desjardins

« Le déploiement du Fonds de finance sociale est un moment historique qui reflète l’expertise du mouvement de l’économie sociale dans le développement de fonds pour et par les communautés. À terme, les montants déployés renforceront les capacités d’entreprises collectives partout au Québec, qui seront à même de transformer et enrichir leurs communautés tout en apportant des solutions innovantes aux défis collectifs. » – Béatrice Alain, directrice générale du Chantier de l’économie sociale

À propos de Cap Finance :

CAP Finance est un réseau d’organismes et d’institutions financières œuvrant au Québec et axé sur l’économie sociale et la finance solidaire. Le déploiement du Fonds de finance sociale CAP Finance est porté par le Réseau d’investissement social du Québec et la Fiducie du Chantier de l’économie sociale. Neuf investisseurs clés sont impliqués dans le projet.

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Renseignements

Laura Peschel
COPTICOM, Stratégies et relations publiques
438.558.8798

lpeschel@copticom.ca

Budget fédéral 2021 : Concrétisation du Fonds de la Finance sociale fédéral

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

Montréal, le 21 avril 20121 – CAP Finance, le réseau de la finance solidaire et responsable accueille positivement l’annonce du premier budget de Chrystia Freeland, ministre des Finances puisqu’il reconnait l’importance d’appuyer les initiatives des entreprises d’économie sociale. Cette annonce est aussi la concrétisation du Fonds de Finance sociale fédéral tant attendu par tous les partenaires pancanadiens de la finance solidaire.

220 M$ sur 2 ans seront investis pour accélérer le développement des entreprises collectives. Ces sommes sont une première partie de celles promises lors de l’énoncé économique déposé en 2018 qui proposait la création d’un fonds de Finance sociale doté d’un capital de 755 millions $.  Aujourd’hui, le gouvernement estime que le « Fonds de finance sociale pourrait attirer jusqu’à 1,5 milliard en capitaux du secteur privé afin d’appuyer le développement du marché de la finance sociale, de créer des milliers d’emplois et de susciter des changements sociaux positifs. »

De plus, les membres de CAP Finance saluent la reconduction du Programme de préparation à l’investissement doté de 50M$ sur 2 ans. Ce programme, déployé une première fois en 2020, a permis le développement de 93 projets plus innovants les uns que les autres. Grâce à ces investissements, le gouvernement permettra de renforcer la capacité des acteurs de la finance solidaire à soutenir les initiatives issues des entreprises de l’économie sociale en réponse aux défis sociaux auxquels les populations sur l’ensemble du territoire sont confrontées.

Les organisations membres de Cap Finance entendent collaborer étroitement avec le gouvernement fédéral et les partenaires de la finance solidaire pan canadien afin que le Fonds de la finance sociale se mette en place rapidement. Il est aussi essentiel que ce nouvel apport financier soit réalisé en collaboration étroite avec les acteurs du secteur et le gouvernement provincial, et ce, dans une optique de complémentarité avec les outils de finance solidaire développés au Québec.

À propose de CAP Finance

Créé en 2009, CAP Finance est un regroupement d’institutions financières axé sur l’économie sociale et la finance solidaire. Il est né dans un esprit de collaboration afin de penser la finance autrement et mettre de l’avant ses meilleures pratiques. Les membres se réunissent afin de développer et promouvoir la finance solidaire et le capital de développement.

Les organisations membres de CAP Finance sont la Caisse d’économie solidaire Desjardins, la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, Filaction, Fondaction CSN, le Fonds de solidarité FTQ, le Réseau d’investissement social du Québec, MicroEntreprendre, Investissement Québec et Desjardins Capital.

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Pour information, contactez :

Philippe Garant, Président

CAP Finance, le Réseau de la finance solidaire et responsable

Téléphone   514-866-2355 poste 202

Courriel       pgarant@fonds-risq.qc.ca

Reconnaissance de CAP Finance : Un écosystème financier fort et en évolution

COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate

Reconnaissance de CAP Finance : Un écosystème financier fort et en évolution

Montréal, le 1er décembre 2020CAP Finance, le réseau de la finance solidaire et responsable se réjouit des mesures annoncées par le Ministère de l’économie et de l’Innovation émises dans le Plan d’action gouvernemental en économie sociale 2020-2025. Plusieurs de nos membres se sont vu confier un appui financier du gouvernement. Ceci favorisera l’accès à des capitaux supplémentaires pour les entreprises d’économie sociale.

Étant présenté comme une organisation jouant un rôle de premier plan dans la concertation entre les partenaires de la finance solidaire et identifiée comme étant un écosystème unique au Québec, CAP Finance salue cette reconnaissance.  Nous sommes heureux que les membres de CAP Finance soient reconnus comme des partenaires essentiels dans la mise en œuvre du plan d’action gouvernemental. Notre organisation regroupe les principaux acteurs financiers spécialisés dans le financement d’entreprises d’économie sociale. Ce lieu de concertation unique permet de faire évoluer cet écosystème en partageant et en mettant à contribution les expertises de chacun.

Les membres de CAP Finance demeurent des alliés pour favoriser l’émergence et la croissance des petites, moyennes et grandes entreprises collectives dans toutes les régions du Québec. Grâce aux mesures du plan d’action gouvernemental en économie sociale 2020-2025, la finance solidaire sera en action afin de soutenir les entreprises d’économie sociale dans leur relance et leur développement au cours des prochaines années.

CAP Finance, le réseau de la finance solidaire et responsable
Créé en 2009, CAP Finance est né dans un esprit de collaboration afin de penser la finance autrement et mettre de l’avant ses meilleures pratiques. Les membres se réunissent afin de développer et promouvoir la finance solidaire et le capital de développement.

Les organisations membres de CAP Finance sont la Caisse d’économie solidaire Desjardins, la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, Filaction, Fondaction CSN, le Fonds de solidarité FTQ, le Réseau d’investissement social du Québec, MicroEntreprendre, Investissement Québec et Desjardins Capital.

Source : CAP Finance, le réseau de la fiance solidaire et responsable|capfinance.ca   
Pour information : Philippe Garant,président | 514-866-2355 poste 202 | pgarant@fonds-risq.qc.ca

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10 ans de croissance de la finance responsable au Québec

Montréal, le 24 novembre 2020 – La finance responsable québécoise a connu une croissance notable au cours des dix dernières années. Les actifs totaux engagés dans ce créneau ont, depuis le Portrait de 2010, crû en moyenne de 59% sur une base triennale. Cette tendance s’est confirmée entre 2016 et 2019, les actifs totaux engagés en finance responsable s’étant appréciés de 53% pour s’établir à 699,9 milliards $ au 31 décembre 2019. La finance responsable mobilise également au Québec une part de l’épargne collective totale (1028,4 milliards $) de plus en plus supérieure à la portion de l’épargne canadienne engagée dans ce créneau : cette part est passée au Québec de 50% à 68% entre 2016 et 2019, alors qu’elle s’accroissait de 37,8% à 50,6% au Canada entre 2015 et 2017. La présence d’organisations financières responsables spécifiques au Québec, tels que les fonds de travailleurs ou Desjardins, explique en partie ce décalage.

Ces données proviennent du 5e et plus récent portrait de la finance responsable au Québec. Une grande enquête commandée par CAP Finance, un regroupement d’institutions financières vouées à l’investissement responsable, en collaboration avec l’Institut de recherche en économie contemporaine du Québec (IRÉC) et le Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec.

Ce Portrait 2020 retrace l’évolution du secteur de la finance responsable au Québec entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019.Il repose sur l’analyse des activités de plus de 90 organisations opérant au Québec, consultées par sondage et dont les rapports annuels ou financiers ont été étudiés. Il constitue le seul rapport exhaustif consacré spécifiquement à l’écosystème québécois de la finance responsable et englobant à la fois le secteur de l’investissement responsable (finance solidaire, capital de risque et de développement) et celui du placement responsable (caisses de retraite, assureurs, banques, gestionnaires de fonds, fondations).

Ce Portrait 2020 s’inscrit en effet probablement à l’orée d’une nouvelle accélération de l’intégration des préoccupations environnementales, sociales et/ou de gouvernance (ESG) aux politiques et aux stratégies de placement, d’investissement et d’engagement actionnarial des organisations. La crise du COVID-19 a confirmé les avantages d’une gestion serrée des risques associés aux facteurs ESG, de même que la résilience supérieure de la finance responsable. Dans le contexte de la double crise – économico-sanitaire, puis climatique – s’inscrit la pertinence renouvelée d’un tel portrait québécois, qui vise à informer les acteurs de l’industrie, les décideurs gouvernementaux et les citoyens des tendances qui se profilent quant à l’utilisation responsable de la richesse collective.

Ce portrait a été réalisé par X. Hubert Rioux, Ph.D., chercheur, Institut de recherche en économie contemporaine

CAP Finance regroupe

Les membres financiers de CAP Finance sont le Réseau d’investissement social du Québec, Filaction, la Caisse d’économie solidaire Desjardinsla Fiducie du Chantier de l’économie socialeFondaction CSNle Fonds de solidarité FTQ,  MicroEntreprendreInvestissement Québec, Desjardins Capital et Marguerite Mendell, économiste.

COVID-19 : Mesures d’allègement des partenaires de la finance solidaire

Pour faire face à la situation à laquelle les entreprises sont confrontées actuellement, les partenaires de la finance ont tous mis en place des mesures d’allègement pour les soutenir.

Les entreprises sont invitées à contacter les conseillers de leurs différents partenaires financiers afin de trouver ensemble des mesures adaptées à leurs besoins.

Pour une meilleure vision globale, voici une synthèse des différentes mesures.

https://capfinance.ca/wp-content/uploads/2020/03/Mesures_Allegements_30_Mars_2020.pdf

Pour suivre tous les soutiens offerts et les références utiles concernant les mesures spéciales liées au COVID-19, nous vous invitons à consulter la page dédiée mise à jour par le Chantier de l’économie sociale:
https://chantier.qc.ca/dossiers/covid-19-ressourcesinformation/

Prenez soin de vous !

Adaptation coréenne pour le Guide d’analyse des entreprises d’économie sociale !

Montréal le 10 septembre 2019
Suite à la visite d’une délégation d’experts de la finance solidaire du Québec en Corée du Sud au printemps dernier, le Guide d’analyse des entreprises d’économie sociale a suscité beaucoup d’intérêt de la part de leurs représentants de la finance sociale.

Au fil des ans, la ville de Séoul et le Québec ont établi des liens étroits qui se traduisent par une collaboration et un partage d’expertises. Les nombreux échanges entre nos deux pays contribuent ainsi au renforcement mutuel et à la reconnaissance de l’économie sociale à travers le monde.

Porté par la 사회가치연대기금 (Korean social value and solidarity foundation ), avec qui CAP Finance a eu plusieurs échanges et collaborations, le projet de faire une adaptation du Guide d’analyse des entreprises d’économie sociale a ainsi vu le jour. Ce projet a été grandement facilité par l’accompagnement de CITIES.

Les membres de CAP Finance sont très heureux que l’expertise et la méthode d’analyse unique du Québec puissent ainsi être reconnues et transmises à l’international.

Dans le contexte mondial actuel, le milieu de la finance se préoccupe de plus en plus de l’impact de ses investissements. Dans un même temps, les instances gouvernementales un peu partout dans le monde reconnaissent l’entreprise sociale comme vecteur essentiel pour un développement économique plus équitable et inclusif afin de répondre aux enjeux sociaux de nos sociétés.

Nous croyons qu’établir des collaborations étroites des acteurs du développement économique à travers le monde ne peut que favoriser la reconnaissance et la croissance d’une économie répondant aux enjeux sociaux grandissants de nos sociétés.

Le Guide d’analyse des entreprises d’économie sociale, dont l’objectif est de documenter les pratiques d’analyse des acteurs de la finance solidaire au Québec, est le résultat de plus de 20 ans de collaboration entre les membres de CAP Finance.

Les membres se réunissant afin de développer et promouvoir la finance solidaire et le capital de développement, nous ne pouvons qu’être heureux que d’autres pays, tels que la Corée, souhaitent s’inspirer de nos réflexions.

Nous saluons cette initiative de la Korean Social Value and Solidarity Foundation de traduire ce guide d’analyse adaptée aux entreprises d’économie sociale. Nous espérons que cette méthode et les valeurs qu’elle véhicule favoriseront et teinteront le développement de l’économie sociale de la Corée.

[도서] 사회적경제기업 분석가이드 한국어판 (GUIDE FOR ANALYSIS OF SOCIAL ECONOMY ENTERPRISES_2nd Edition)

Un accueil favorable du nouveau Fonds de Finance sociale

Montréal, le 22 novembre 2018 – CAP Finance, le réseau de la finance solidaire et responsable accueille positivement l’annonce par le gouvernement fédéral d’un nouvel investissement dans la finance sociale.

L’énoncé économique déposé hier par le ministre des Finances du Canada, Bill Morneau, propose la création d’un fonds de Finance sociale doté d’un capital de 755 millions $. Ces montants permettront de renforcer la capacité des acteurs de la finance solidaire à soutenir les initiatives issues des entreprises de l’économie sociale en réponse aux défis sociaux auxquels les populations sur l’ensemble du territoire sont confrontées.

Au cours des 20 dernières années, le Québec a mis en place des outils financiers dédiés aux entreprises d’économie sociale qui impliquent déjà des partenaires privés et qui sont prêts à accueillir avec enthousiasme une participation du gouvernement fédéral. Il est essentiel que ce nouvel apport financier se fasse en collaboration étroite avec les acteurs du secteur et dans une optique de complémentarité avec les outils de finance solidaire développés au Québec.

Nous saluons cette annonce qui fait écho à l’une des principales recommandations du rapport du Groupe directeur chargé de la cocréation de la stratégie d’innovation sociale et de finance sociale.  Ayant participé à l’une des consultations, les organisations membres de Cap Finance sont disposées à poursuivre une collaboration étroite avec le gouvernement fédéral afin que cette première initiative se concrétise rapidement. Nous souhaitons que les premiers investissements se réalisent dès que possible afin de soutenir les innovateurs sociaux par le renforcement de l’écosystème déjà bien établi au Québec.

À propos de CAP Finance

Créé en 2009, CAP Finance est un regroupement d’institutions financières axé sur l’économie sociale et la finance solidaire. Il est né dans un esprit de collaboration afin de penser la finance autrement et mettre de l’avant ses meilleures pratiques. Les membres se réunissent afin de développer et promouvoir la finance solidaire et le capital de développement.

Les organisations membres de CAP Finance sont la Caisse d’économie solidaire Desjardins, la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, Filaction, Fondaction CSN, le Fonds de solidarité FTQ, le Réseau d’investissement social du Québec, MicroEntreprendre, Investissement Québec et Desjardins Capital.

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Pour information, contactez :

Philippe Garant, Président
CAP Finance, le Réseau de la finance solidaire et responsable
Téléphone   514-866-2355 poste 202
Courriel       pgarant@fonds-risq.qc.ca

Une délégation d’experts en finance sociale du Québec partie à la  rencontre des représentants coréen.

25 avril 2018

Une délégation d’experts en finance sociale du Québec a participé à l’atelier des praticiens de la finance sociale en rencontrant la finance sociale coréenne.

La finance sociale est chaude et les financiers sociaux sont occupés. À ce moment-là, tout le monde se mobilise pour créer un modèle d’évaluation corporative adapté à l’économie sociale, les experts québécois en finance solidaire sont venus visiter.
La CIES (Société Internationale de Solidarité et de Transfert de Savoirs Economiques) du Conseil Economique et Social International (GSEF) est une organisation socio-économique basée sur le «Guide d’analyse des organisations sociales et économiques» développé par les Institutions Financières Solidaires du Québec. Afin de partager l’analyse
et le savoir-faire, nous avons organisé un atelier pour les praticiens des institutions financières sociales du 17 au 18.
Au total, quatre experts ont participé à l’atelier. Philip Garynte, président du Réseau québécois d’investissement social (RISQ), analyste financier principal au Réseau québécois d’investissement social (RISQ) et deuxième édition
du guide Pierre Chanet, coauteur de la première édition du Guide de stratégie et d’économie sociale et économique, Le Centre de Solidarité Internationale pour le Transfert de l’Économie et des Connaissances (CITIES) Martin van
denborg. Tous sont des experts qui ont travaillé dans la finance sociale pendant 25 à 30 ans.
Le 17 avril, Life In a mis en place un forum avec quatre experts et Lee Sang-jin, PDG de la Société coréenne pour la finance de l’innovation. J’ai entendu comment les institutions financières sociales devraient s’intéresser aux
entreprises d’économie sociale et à la façon dont les partenaires de la finance sociale sont ensemble.

La Corée est également activement engagée dans des entreprises socio-économiques sous la forme de sociétés. Par
contre, le Québec semble n’inclure que les organismes sans but lucratif et les coopératives en tant qu’entreprises
socio-économiques, et je me demande comment sont réparties les entreprises d’économie sociale du Québec.
Il existe des entreprises d’économie sociale au Québec et des entreprises sociales (entreprises). Les entreprises qui appartiennent à la catégorie de l’économie sociale n’existent que sous la forme de coopératives et d’organismes sans but lucratif. Puisque les entreprises ont un «objectif social» clair pour leurs membres et leurs communautés et un système de propriété collective, la redistribution de la richesse est beaucoup plus efficace. Puisque la société garantit la mission sociale à l’Assemblée générale, la mission sociale est maintenue et garantie. En outre, les entreprises sociales et économiques sont clairement définies dans la loi.
D’autre part, les entreprises sociales n’ont pas un statut juridique strict. Le but ultime d’une entreprise sociale est de maximiser les profits. Enfin de compte, l’objectif est de poursuivre les profits. Les entreprises sociales peuvent avoir
une mission sociale. Cependant, même si vous avez une mission sociale, vous ne serez peut-être pas en mesure de suivre votre mission si cela devient un risque pour le développement de votre entreprise. Parce que le propriétaire fait le jugement. Ce but ultime est différent, alors comment pensez-vous du projet? Comment développons-nous le projet?
Il y a cinq types de coopératives. Coopératives de consommateurs, coopératives de travailleurs, coopératives de producteurs, coopératives de solidarité, coopératives d’actionnaires. Les coopératives d’actionnaires ouvriers sont une forme particulière dans laquelle les travailleurs de l’entreprise créent des coopératives et les investissent dans ces
coopératives. La participation investie peut être détenue de 51% à 100%, et lorsqu’elle atteint 100%, elle devient une coopérative de travailleurs. Une coalition est une coopérative avec deux types ou plus de travailleurs, de
consommateurs et de sponsors. Les travailleurs et les coopératives de consommateurs entretiennent des relations économiques avec les coopératives. Par exemple, les coopératives de travailleurs deviennent des travailleurs et les coopératives de consommateurs deviennent des clients. Mais le sponsor n’a pas de relation économique. Parrainer des coopératives en faisant des dons ou en partageant expertise et expériences.
Toutes les coopératives sont strictement réglementées par la loi sur les coopératives. Lorsque les coopératives  disparaissent, il leur est strictement interdit de distribuer des fonds et des bénéfices à leurs membres, de les céder à d’autres coopératives en vue d’une dotation coopérative ou de les confier à d’autres fédérations. Les coopératives sont interdites de dissolution volontaire et ne peuvent échapper au cadre rigide, tandis que les organisations à but non lucratif sont trop flexibles pour le faire.
Il y a quelques années, un certain nombre d’entreprises ont nommé des entreprises sociales (corporations) au Québec ou au Canada et elles coexistent dans la catégorie «social». Parce qu’il existe différentes formes de «Nous avons une mission sociale, il y a une mission sociale à l’ADN» ou «Nous sommes différents de l’économie sociale et de la société générale, mais notre but ultime n’est pas la maximisation des profits». Pour l’instant, il y a plus de questions que n’importe qui. D’un autre côté, dans le domaine culturel, il existe des organisations enregistrées en tant qu’organisations commerciales pour des raisons fiscales. Bien qu’il s’agisse inévitablement d’une forme d’organisation à but lucratif pour bénéficier d’un crédit d’impôt, certaines organisations suivent un processus beaucoup plus démocratique que l’organisation générale à but non lucratif.

Les institutions financières sociales coréennes fonctionnent à un faible taux de 2 à 3%, tandis que le réseau
d’investissement social du Québec (RISQ) a un taux d’intérêt de 8%. Je me demande comment les finances
sociales sont financées en réalisant un profit si les entreprises doivent faire plus de profits pour pouvoir
rembourser.
Selon l’entreprise, il y a des entreprises qui peuvent se permettre de financer et d’autres pas. Il existe trois façons de financer les entreprises. Un tiers est financé par des institutions financières traditionnelles, un tiers est un quasicapital, un tiers est constitué de subventions, de subventions et de capital-actions. Une entreprise avec un modèle d’affaires peut emprunter de l’argent, mais une entreprise qui ne gagne pas d’argent paiera pour sa mission sociale du côté gouvernemental.
Il existe différentes méthodes de support. Je ne reçois pas beaucoup de prêts à l’étape du démarrage. Au début, quand il est difficile de gagner de l’argent, il reçoit la moitié de la subvention. Le gouvernement du Québec offre une variété d’outils financiers afin que vous puissiez obtenir de l’aide avec eux. Le Québec a une période de grâce de trois à 15 ans. Ainsi, les entreprises peuvent réduire le fardeau du remboursement du capital. Les formes indirectes de soutien existent de plusieurs façons.
Par exemple, dans le cas des entreprises de services à domicile, le gouvernement n’accorde pas de subventions directement aux entreprises, mais soutient l’abonné en fonction du niveau de revenu des utilisateurs qui utilisent des services à domicile. Le gouvernement du Québec a profité d’entreprises sociales et économiques dans le secteur forestier. Les coopératives forestières ont pu faire des affaires en priorité sur une période donnée, de sorte qu’elles ont donné des avantages pendant une certaine période. Grâce à cela, les coopératives forestières se sont considérablement développées et se sont installées sur le marché. Il offre une gamme d’avantages pour rivaliser avec d’autres entreprises dans les mêmes conditions de concurrence.

Le «quasi-capital» est un concept peu familier en Corée. S’il vous plaît expliquer sur l’équité.
Le quasi-capital est également considéré comme une dette dans les normes comptables. Cependant, les conditions sont beaucoup moins assouplies, et il n’y a aucune garantie et le principal peut être différé. Le quasi-capital existe
dans la finance traditionnelle mais est un concept rare. Traditionnellement, la finance considère le quasi-capital comme une dette. Cependant, les partenaires sociaux et économiques ont convenu de différencier leur propre capital en créant un «Guide d’analyse des entreprises socio-économiques». Parce que le quasi-capital n’est pas un passif qui nécessite une garantie, mais le risque est différent. Différencier l’analyse en passif avec des passifs quasi-fonds propres / non-quasi-fonds propres. Les «passifs garantis» sont identifiés comme des passifs et les «quasi-fonds propres comme des fonds spéciaux» ne sont pas considérés comme des passifs. Les ratios d’endettement sont
différents selon le capital sous-jacent et les risques sont analysés différemment.
Le quasi-capital est différent de la méthode de remboursement en plus du principal. Il peut être remboursé proportionnellement au profit de l’entreprise. Parce qu’il rembourse en ligne avec le processus de croissance de
l’entreprise, il donne un effet de levier à la croissance des entreprises.
Selon le Guide d’analyse socio-économique des entreprises, les entreprises socio-économiques sont évaluées selon différentes perspectives, telles que la gouvernance d’entreprise, le partage des bénéfices, les valeurs sociales et les
missions. Les institutions financières québécoises se demandent ce qui pèse en plus de leur valeur financière.
Les taux de survie des entreprises après 5 ans sont beaucoup plus élevés que ceux des entreprises privées. Non seulement le taux de survie mais aussi le taux de remboursement est élevé. Après plusieurs décennies, la performance des entreprises avec des missions sociales et sociales est beaucoup mieux, c’est donc le défaut pour les institutions financières.
Il est difficile d’avoir une proposition arithmétique. Par exemple, il est difficile de dire arithmétiquement que «c’est ainsi que cela fonctionne», même si l’on sait empiriquement que «c’est le succès de l’apposition locale». Les analyses
qualitatives et quantitatives sont liées et proviennent de décennies de travail. Nous n’évaluons pas la note en tant qu’outil d’évaluation et nous disons: «L’entreprise réussit et l’entreprise ne réussit pas». Le tableau de bord est juste le fondement de l’idée.
Par exemple, lorsque les partenaires de la finance sociale suggèrent que les membres du conseil d’entreprise sociale et économique devraient être améliorés pour renforcer le côté financier. Si la proposition est bien acceptée,
l’entreprise peut grandir beaucoup plus, donc elle évalue la partie qualitative ainsi que la norme financière.
Le Réseau québécois d’investissement social (RISQ) a commandé une étude à l’Université de Montréal pour voir quels effets socio-économiques peuvent être créés grâce à la finance sociale. Les résultats montrent que notre
méthode d’analyse et d’évaluation est corrélée avec l’augmentation du taux de remboursement et l’augmentation du taux de survie. Les prêts non garantis ont rapporté des pertes de moins de 15% dans leurs activités au cours des 20 dernières années, malgré le risque élevé, et les entreprises ont pu survivre et mieux performer.
Puisque l’écosystème de la finance sociale est bien établi, les sociétés de finance sociale ont un rôle complémentaire mutuel en fournissant le meilleur ensemble financier lorsque les partenaires financiers sociaux négocient les
méthodes de financement nécessaires pour l’entreprise et lorsque l’entreprise est en difficulté. Le partenariat de financement social présente l’avantage d’atténuer les risques en garantissant le taux de survie de l’entreprise et en
partageant le fardeau avec les partenaires financiers en concertation.
Chaque institution financière aura des intérêts différents, tels que les rendements attendus et la perspective sur le risque.

Comment les partenaires de la finance sociale au Québec travaillent-ils ensemble?
Lorsque nous parlons d’institutions financières, nous ne disons pas que les intérêts sont différents. Je pense que d’autres entités sont indispensables pour qu’un prêt puisse être fait. Je pense que d’autres entités devraient atténuer le fardeau du risque et garantir nos prêts.
Lorsqu’ils parlent d’un partenaire de quasi-capital, ils discutent activement de ce qu’ils peuvent faire pour alléger le fardeau des entreprises et de ce qu’ils feront pour le réinvestir. Le but ultime est de penser que c’est plus significatif si d’autres entités s’assoient à une table, et si l’une de ces entités est omise, l’économie sociale ne peut pas revenir en arrière.
La coopération se déroule sur deux étages. Il existe une coopération pratique et une coopération stratégique par projet. Au niveau stratégique, les représentants de chaque institution, les cadres se réunissent autour de la table pour discuter de nouveaux produits, et la coopération pratique est négociée par les analystes sur le terrain pour créer le paquet financier optimal pour que le projet fonctionne correctement. Le fait que le taux de perte soit inférieur à 15% et que les prêts non garantis valent autant parce que de nombreuses entités négocient et mettent en place des systèmes de financement optimaux.

Récemment, la finance sociale a été activée en Corée, et de nombreuses questions se posent quant à la façon d’examiner et d’évaluer les entreprises d’économie sociale. Qu’est-ce que vous voulez leur dire en fonction de votre expérience au Québec?
L’élément le plus important de l’économie sociale est le peuple. Je pense que les relations humaines sont le facteur le plus important. Alors que les banques commerciales n’évaluent que les entreprises financières et socio-économiques, la finance sociale est considérée comme une personne à personne sur la même ligne. Je fais l’expérience de la finance sociale depuis 25 ans et 30 ans, alors je sens combien la finance sociale est pour les gens. Comme la finance sociale et les relations interhumaines fonctionnent, l’économie sociale implique le désir de rembourser rapidement les dettes.
S’il y a un problème avec l’entreprise, appelez la personne responsable et demandez de l’aide avec «J’ai un problème comme celui-ci». Bien que l’emprunt auprès d’une banque commerciale cache le problème, la finance sociale est plus fiable car elle dispose d’informations plus solides, ce qui garantit la transparence. Il faut du temps pour que le projet se développe sur le marché, mais il faut du temps pour que la solidarité interne se construise autour du projet. Le capital endogène est nécessaire car il faut du temps pour créer et diffuser la solidarité interne.
Dès le début du projet, l’agent financier accompagnera chaque progrès. Par exemple, si vous développez un projet et faites un événement, un agent financier sera présent, même s’il se trouve à 500 km. Les banques commerciales ne le font pas. La finance sociale est un système créé par une forte relation de confiance entre les personnes et les personnes.

Commissaire au commerce équitable

Article version originale : http://www.lifein.news/news/articleView.html?idxno=1666

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Dévoilement du portrait 2016 de la finance responsable au Québec.

–En progression rapide et constante, la finance solidaire perçue comme une force positive et rentable  –

Montréal, le 26 octobre 2017 Le 26 octobre, sont dévoilés les résultats d’une étude faisant état de la place toujours grandissante de la finance responsable dans l’économie du Québec. L’organisation CAP Finance, un regroupement d’institutions financières vouées à l’investissement responsable, est fière d’être associée à la réalisation de ce 4e portrait de la finance responsable au Québec chapeauté par l’Institut de recherche en économie contemporaine du Québec (IRÉC). Le financement adéquat de projets de développement économique communautaire et d’entreprise d’économie sociale étant au cœur des préoccupations des membres de CAP Finance, ceux-ci s’unissent pour démontrer l’importance que prend l’investissement responsable au fil des ans.

En chiffres
Les résultats confirment que plus d’argent et plus de capital issus du développement vont vers les entreprises d’économie sociale, notamment parce que ce type d’entreprise s’avère performant et assure des rendements. Globalement, l’investissement responsable a connu une croissance de 26 % depuis 2013 avec 14 milliards $ investis dans les projets des entreprises québécoises. La finance solidaire, avec ses 812 millions $ investis dans les entreprises d’économie sociale, a remarquablement progressé de 32% en seulement 3 ans. Le capital de développement, une forme de capital de risque à vocation socioéconomique, est passé de 10,5 G à 13,2 G$, soit une hausse de 26 %.

Impacts
Grâce aux portraits successifs réalisés depuis 2006, la finance solidaire et le capital de développement sont aujourd’hui largement considérés comme des éléments essentiels de la finance responsable, dans sa composante investissement (intervention financière directe dans une entreprise). Il est intéressant de découvrir que lors de décisions d’investissement, les institutions de la finance solidaire et celles du capital de développement partagent des objectifs similaires, ceux de contribuer au développement local et/ou régional, au financement des entreprises d’économie sociale, à l’emploi et au développement communautaire.

Résultats
Ce rapport contribue non seulement à construire cette compréhension que les acteurs ont de leurs propres pratiques, mais il entraîne une prise de conscience sans cesse grandissante, dans l’espace public, de ce phénomène de finance responsable. Étant la seule évaluation méthodique dans ce domaine au Québec, il vise autant à décrire les pratiques de la FSR qu’à provoquer une discussion sur son avenir.

Réalisée par Claude Jr Dostie en collaboration avec les économistes Marguerite Mendell de l’Université Concordia et Gilles L. Bourque de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC), l’étude est présentée lors du Colloque sur l’investissement responsable dans un monde complexe – Réseau PRI Québec dans le cadre de la conférence Portrait de la finance responsable au Québec dans un contexte mondial.

Commanditaires et partenaires de cette étude : CAP Finance, le Réseau PRI Québec, le Réseau des études québécoises de l’Université Concordia et Desjardins Gestion de patrimoine.

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Pour information, contactez :

Philippe Garant, Président
CAP Finance, le Réseau de la finance solidaire et responsable
Téléphone   514 866-2355 poste 202
Courriel       pgarant@fonds-risq.qc.ca

Marie-Reine Roy, Conseillère principale aux communications
Caisse d’économie solidaire Desjardins
Téléphone   514 598-1666 poste 327
Cellulaire     514 916-1955
Courriel       marie-reine.roy@desjardins.com